#CultiverLaSpiruline🌱
Qu’est-ce qu’un photobioréacteur ?
Un photobioquoi ? Mais si ! C’est exactement comme pour l’agriculture conventionnelle mais en plus innovant. Le maraîcher créé un milieu de culture propice à la pousse de ses plantes en travaillant et nourrissant la terre. Et bien pour la spiruline, c’est exactement la même chose, mais le milieu de culture est une grande enceinte transparente et éclairée appelée photobioréacteur.

Et comment ça marche ?
Pour comprendre son fonctionnement et son utilité, il faut rappeler que la spiruline est formée d’une « spirale » de cyanobactéries. Ce sont des microorganismes qui, comme les végétaux, ont besoin de lumière pour croître dans l’eau. Il faut leur fournir des nutriments, de la chaleur, du CO2 pour réaliser la photosynthèse mais aussi de l’oxygène pour respirer (et de l’amour pour pousser bien sûr !). Le photobioréacteur est donc l’outil du spirulinier Algorapolis qui va permettre de rassembler toutes ces conditions.
Découpons ce mot barbare pour bien le comprendre :
– « photo » pour la présence d’un éclairage apportant de l’énergie lumineuse dans le réacteur
– « bio » pour caractériser la production d’organismes vivants
– « réacteur » pour désigner l’enceinte close dans laquelle on peut régler et contrôler différents facteurs (température, acidité, gaz, agitation…).
Ce mode de production en photobioréacteur permet donc d’éviter toute pollution extérieure et de piloter tous les paramètres. C’est très important pour cultiver de la fraîche ! Bien sûr, il existe pleins de photobioréacteurs différents selon le type de production. La forme, le volume, l’éclairage interne ou externe varient selon le rendement souhaité. Ces paramètres-là sont issus de modélisations mathématiques.
Chez Algorapolis, la spiruline fraîche est cultivée dans des photobioréacteurs en forme de tubes, éclairés par des LEDs réparties sur toute la longueur. On agite la spiruline pour qu’elle soit présente de manière homogène dans tout le tube et qu’il n’y ait pas de concurrence entre les petites spires pour la lumière !
Adèle, Algorapolis